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Le Grand Camp de la meute au Château de Miromesnil.


Le Grand Camp de la meute au Château de Miromesnil.




1er jour : arrivée, installation

Départ en train à 7h30, puis nous avons marché pendant un petit ¼ d’heure dans la campagne. Quand nous sommes arrivés, les sizeniers et seconds se sont mis à former une barrière pour nous empêcher de passer (ordre du chef) pour nous faire la surprise du lieu de camp. Quand nous sommes arrivés au lieu de camp, ils avaient commencé à construire la table et le coin toilette. Nous avons alors monté les tentes et nous nous sommes mis en tenue de camp. Nous avons commencé la journée des installations, certains finissaient la table, d’autres le coin toilette, un groupe préparait le coin veillée et les derniers s’occupaient de la table à feu. A la fin de la journée tout était fini ou presque (il manquait le vaisselier) et nous avons eu la messe à 15 heures.

Dans le train ...     Les tentes



2ème jour : concours cuisine

Fin des installations : nous avons fini le vaisselier et la table à feu, puis nous avons commencé à préparer le concours cuisine. Les blancs ont fait une salade avec des tomates et du maïs, les gris ont cuisiné du lapin de garenne, les noirs du saumon en papillote avec des légumes, et les bruns avaient fait le dessert. : de la pastèque, un assortiment de mangue et de banane au chocolat au choix : carbonisé ou délicieux. Bref nous avons eu un très bon déjeuner. C’était le jour de l’arrivée de Chil. La messe a suivi à 15 heures.

Le festin de Sahi     Une veillée



3ème jour : Olympiades

Comme presque tous les jours, la journée a débuté avec le rocher du conseil. A midi, gros orage : nous avons pris nos affaires et avons couru jusqu’à une des granges du château à côté duquel nous campions. Dans l’après midi, nous avons commencé les Olympiades par le parcours « Bébert » : il fallait passer sur un pont de singe, ramper, toucher une branche avec la main à l’aide d’une corde, marcher sur une poutre (tronc d’arbre coupé glissant), lancer 5 cailloux dans le trou d’un carton, courir, arriver jusqu’à la clairière et revenir sur le lieu de camp (sizaine par sizaine). Ensuite ce fut le lancer de flèches polynésiennes. La fin des Olympiades ce fit en partie sous la pluie : lancer de javelot puis relais : aller jusqu’au tas de bûches en prendre, courir vers les chefs, poser ses bûches à la fin du tas et aller vers les chefs : les mains sur chevilles, les chefs nous faisaient faire 10 tours, puis aller rechercher ses bûches et revenir au point de départ pour permettre au suivant de repartir et ainsi de suite. La messe à 15h.

Après l'orage ...

Lancer de javelots     Le pont de singe


4ème jour : le grand jeu

Après le déjeuner, nous sommes allés travailler dans le parc du château pour enlever les mauvaises herbes…après quand nous avons voulu revenir à la grange le jardinier qui était devant le portail nous dit : « non,non n’avancez pas, l’acte de naissance de Guy de Maupassant a été volé il y a ¼ d’heure au château les gendarmes entourent le parc ». Au début les chefs étaient très étonnés. Akéla dit : « Baloo tu restes ici avec les louveteaux, Kaa et Chil vous allez préparer le goûter au camp, Bagheera et moi nous allons voir les gendarmes ». Avec Baloo nous sommes restés à côté de la grange. Au bout d’un moment nous sommes repartis vers le lieu de camp et nous avons vu déboucher de la forêt un homme qui en nous voyant s’est enfui, Baloo et quelques louveteaux lui ont courru après et l’homme a laissé tomber un message. « 003 à 004, avons embourbé la voiture ». Avec Baloo nous sommes partis vers la voiture qui était en effet embourbée mais l’avons désembourbée, soudain un autre individu a surgi du tas de bois. Nous l'avons rattrapé et Baloo a trouvé sur lui un papier « 004 à 003 ont désembourbé la voiture, rendez-vous à la chapelle » Nous lui avons enlevé sa cagoule c’était Chil vêtu d’une grande cape. Après nous l’avons laissé partir et nous nous sommes dirigés vers la chapelle où nous avons tenté sans succès de rattraper Bagheera, mais nous avons réussi à capturer Akéla au saut du loup (douves du château). Nous avons découvert alors que Baloo et Akéla avaient le nombre 001 et 002 et comme ils s'échappaient, nous les avons poursuivis jusqu'à une sorte de mur de terre d'où ont surgi les chefs. 001 (Baloo), 002 (Akéla), 003 (Bagheera), 004 (Kaa), 005 (Chil) armés de haches et de machettes. Ils nous lancèrent un défi : ceux qui gagnent au foot auront l’acte de naissance de Maupassant (nous avons perdu). La journée s'est terminée par l’adoration devant l’hostensoir et ensuite le grand rassemblement de nuit où nous avons reçu les flots (les gris ont gagné le camp)

À la poursuite du voleur     004 à 003 ont désembourbé la voiture

l'adoration



5ème jour : départ

Nous avons défait les installations, démonté les tentes et rangé la grange puis vers 15h nous avons eu une magnifique messe par le Père Gérard et le camp s'est terminé par la descente des couleurs.

Rassemblement     La promesse de Beaudoin

Baloo prononce sa promesse     Descente des couleurs




Par Amélien, 3ième des blancs
Amélien





Nous sommes partis de bon matin, avant le jour. C’était un lundi, le 5 juillet 2004. Nous prîmes le train avec nos 24 louveteaux, sac au dos et sourire aux lèvres, en direction de Saint- Aubin-sur-Scie, situé à quelques centaines de mètres du lieu de camp. À notre arrivée, nous poursuivîmes sans perdre de temps les installations qui avaient été entreprises lors du week-end « sizainiers – seconds ». Au programme : construction d’une table, établissement d’un coin-toilette, d’une table à feu, de feuillées et d’un coin veillée (avec ses deux foyers, cela va de soi).

Hervé     Pierre-Luc


Le dynamisme des garçons permit de finir les installations à l’heure (quart d’heure scout non compris… bien sûr). Bref, les loups sont bien fatigués le mardi soir déjà, après de longues heures débordant sur le soir à scier, hacher, brêler (terminologie scoute désignant l’extrême dextérité d’un louveteau de la III à relier 2 bouts de bois avec moult ficelle), porter et « pelle-bêcher » (terminologie scoute…). Lundi, le sommeil lourd mais le cœur léger, tous s’endormirent profondément à une heure presque raisonnable. Les chefs, quant à eux, fourbus mais satisfaits, entreprirent une démarche similaire à quelques quarts d’heure scouts près.

Mardi ! Au programme des festivités : festin de Sahi (concours cuisine) dont la préparation permit d’inaugurer les installations. Les garçons rivalisèrent d’imagination pour mettre à profit des talents cachés de gastronomes avertis. Le menu oscilla entre finesse et quantité sur un thème peu aisé : les amis de Mowgli. Akéla en entrée, Bagheera et Baloo en plats de résistance et Kaa en dessert

Au menu :

Entrée :
Salade vraiment très composée par les blancs.

Plats chauds :
Lapin aux morilles garni de légumes par les gris.
Saumon aux fines herbes en papillotes par les noirs (plat gagnant !)

Dessert :
Plateaux de fruits (presque) exotiques nappés de chocolat chaud par les bruns.


Après une courte digestion nous partîmes en exploration dans le château de Miromesnil aux styles architecturaux variés (François Ier, Henri IV et Louis XIII), lieu où vécut pendant ses trois premières années Guy de Maupassant. Après avoir touché des yeux quelques salles, les louveteaux découvrirent de très beaux jardins, un grand potager et le saut du loup qui les captiva particulièrement. Bref une activité culturelle tombant à pic étant donné les efforts de la veille et le repas gargantuesque de midi. Le soir se déroule tranquillement et joyeusement. Les liens se resserrent. À noter seulement quelques instants exceptionnels vécus par quelques loups : les méditations. Au sujet du haricot, de l’âne, de la vache, du singe ou encore de l’éléphant, elles occupèrent certains jeunes en mal de défoulement pendant les heures de sieste.

Visite du château     Visite du potager


Mardi, le sommeil lourd mais le cœur léger, tous s’endormirent profondément à une heure presque raisonnable.


Mercredi matin, pleine d’entrain, la meute, en effervescence, prépara les olympiades : confection d’une flèche polynésienne et d’un javelot. Les louveteaux ignoraient alors sans doute que dans les prochaines heures, ils vivraient leur camp d’une façon un peu plus… aquatique. Lors du repas, animé comme à son habitude, Baloo cria « foncez à vos tentes prenez vos vêtements et tous au château !! Fermez bien les tentes, GO !!! » Trop tard ! Les louveteaux, surpris mais conquis par le sort qui leur était réservé, coururent avec Akéla les cent derniers mètres sous des hallebardes, des trombes, des seaux, des cordes, de pluie. Tous les chefs étaient torse nu dans le camp inondé afin de retendre les double toits trempés, de ranger les gamelles où gisaient les plats immergés. Vous l’imaginerez, l’activité de cet après-midi fut annulée. Il fallait pourtant bien occuper tout ce monde, d’autant plus que le déjeuner devait être préparé de nouveau. Ce fut Akéla puis Bagheera qui se chargèrent de faire chauffer et même brûler l’ambiance, déballant tout leur répertoire en matière de chants, bans et autres animations : Coco le petit singe, bataille de Reichshoffen, le gai luron des Flandres entre autres… Et voici la meute en train de chanter, de danser, de jouer, de hurler derrière ses chefs pendant ces longs moments d’attente, l’estomac creux. Le déjeuner fut enfin servi sur le coup de 16 heures 30 hors taxes… les chefs avaient compris que désormais, l’organisation de ce camp, pourtant si longuement réfléchie, devait s’incliner devant l’improvisation la plus totale. Si le temps avait décidé de pourrir notre camp, la meute en décida autrement. C’est dans la joie et la bonne humeur que les louveteaux accueilliront ce temps qui fait tant le charme de notre belle région normande. L’esprit de la meute s’en retrouva en effet fortifié notamment grâce au chant et à la toilette au jet d’eau (qui ameuta tous les loups) facteurs indéniables de cohésion et de dialogue. Finalement, après avoir aménagé la cuisine du château en maxi dortoir, tous s’endormirent profondément à une heure presque raisonnable, le sommeil lourd mais le cœur léger.

des chefs trampés ...     Représentation théatrale


Jeudi : cette fois-ci, nous ne fûmes pas surpris par le temps, puisque dès le réveil, la pluie ruisselait le long des carreaux de la cuisine. Vêtus de leurs ponchos et armés des ustensiles fabriqués la veille, les loups entamèrent ces fameuses olympiades : parcours Hébert, football à quatre cages, lancer de javelot et de flèches « po » suffirent seulement à « crader » l’intégralité de leurs tenues de camp, mais sûrement pas à fatiguer les garçons. En revanche, le relais-bûche avec parcours sportif et pierre folle fut tout simplement un massacre. Les pauvres « prirent très cher »… mais croyez-vous que ces instants intenses puissent légitimer un après-midi de répit ? Que nenni !!! Pendant la sieste, les chefs improvisèrent un grand jeu, en remplacement de celui annulé la veille. L’acte de naissance de Guy de Maupassant aurait été subtilisé (ou subtilement volé) par un réseau organisé de malfrats. Cette nouvelle apeura les louveteaux puisque c’est le gardien qui nous fit part de l’information. Celui-ci jouant très bien le jeu, rendit crédible notre histoire, de même que la présence de gendarmes tout autour de la propriété. Les louveteaux furent effrayés, d’autant que Kaa, vêtu d’une cape noire et cagoule trois trous, déboula devant eux en laissant tomber un message. Ils y crurent tous sans exception pendant un quart d’heure et se jetèrent avec joie dans un grand jeu visant à démanteler un réseau de pros, ceux-là même qui avaient subtilement volé l’acte de naissance et qui traînaient encore dans la propriété. Après avoir démasqué quatre gangsters, ils se demandèrent qui donc pouvait être le chef ? Baloo qui menait les recherches avec la meute se démasqua lui-même. Les louveteaux, furieux d’avoir été ainsi trompés par les subtils voleurs se lancèrent beaucoup moins subtilement à sa poursuite. Finalement, les hostilités furent achevées par un match de foot opposant cinq des chefs à la meute plus le Père (très bon défenseur d’ailleurs…) Le match fut âprement disputé, mais il faut bien le reconnaître très largement gagné par les chefs (4-2). Après un dîner très familial et une veillée courte, la meute se rendit à la chapelle pour adorer Jésus Hostie. C’est au son de la totoche que les loups furent rassemblés devant le château pour un rassemblement mythique. Les loups surent alors qui avaient gagné les différentes épreuves (festin de Sahi, olympiades, bon esprit, veillée, explo…) et le camp (en l’occurrence les gris). D’autre part, nous confiâmes aux loups notre immense joie d’avoir vécu un camp d’une telle qualité en compagnie d’une meute de cette pointure et notre satisfaction à l’égard des progrès personnels nombreux et impressionnants que nous avions constatés.

Édouard au ramping     Hubert au lancé de javelot


Vendredi. Comme cette journée fut belle ! Et pourtant c’était la dernière. Le matin fut consacré à exploser dans la joie les belles installations que nous avions montées dans la joie. Alors que les loups portaient le bois là où on le leur avait demandé, ils entonnèrent moults chants joyeux, et même des canons, presque sans fausse note. Nous nous regardâmes et Baloo soupira : « on a remporté notre défi ». Eh oui ! Ce qui nous tenait le plus à cœur était de former un esprit propre au groupe pour que tous s’y sentent dans une fraternelle confiance et puissent s’y affirmer sans étouffer les autres. Et pour ce faire, quoi de mieux que le chant qui se prête si bien à faire avancer tous et chacun dans un même élan ?

Remises d'étoiles


Après un couscous préparé gracieusement par Fatima, la femme à tout faire du château qui réjouit tout le monde, la meute fonça faire ses sacs avant d’accueillir les parents. Après la messe dont l’émouvante animation par nos voix complètement cassées fit rire plus d’une personne dans la chapelle, tout le monde se rendit devant le mât. C’était le moment du rassemblement de clôture. Il dura plus d’une heure et quart : le temps de voir neuf louveteaux et Baloo prononcer leur promesse et le même nombre recevoir leur première ou deuxième étoile, de prier une dernière fois et -moment émouvant- de baisser les couleurs. Ce fut également pour les chefs l’occasion de prononcer une dernière fois leur reconnaissance aux garçons pour tout ce qu’ils leur avaient appris. Nous lançâmes enfin quelques « Imothep !!!!!! » et chantâmes le chant de la meute III° Rouen, fraîchement conçu pour laisser un ultime souvenir dans nos têtes et dans nos voix.

La meute     Les vieux loups


Merci encore.


Les chefs.

Chil, Baloo, Akéla, Bagheera, Kaa et Père Loup



La meute III° Rouen



Par Pierre-Benoît, François-Alexis et Rémi; Akela, Bagheera et Baloo
Pierre-Benoît     Fralex     Rémi




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