On nous a demandé un article contant la vie de la grande, la sublime, l’unique meute IIIe ROUEN. Voilà une tache d’ampleur qu’il va nous falloir assumer maintenant que le premier week end a eu lieu.
Commençons donc et livrons à votre lecture les souvenirs de ce temps fort :
Le week-end aux Andelys.
Après une nuit des plus courtes et les préparatifs de dernière minute, Akela, Baloo et moi-même arrivons sur le lieu de la grande chasse, grande chasse sensée commencer dès l’arrivée des louveteaux. Mais le ciel Normand nous fit l’hommage d’un grand chelem (pluie, grêle, grands vents, averse à nouveau et pour finir en beauté, un orage passa par là). Devant pareil salut des dieux, nous ne trouvâmes de meilleure idée que de regarder la fin du spectacle derrière les fenêtres du lieu de campement. Et c’est avec plus d’une heure de retard que la grande chasse fut lancée. Voici nos 24 moins deux louveteaux qui partent en quête de l’anneau unique à travers moult épreuves au terme de chacune desquelles ils gagneront des pièces. Celles-ci leur serviront (mais ils ne le savent pas) dans l’achat du goûter par sizaine et dans la vente aux enchères des boissons. Rassurer vous, chacun en eut pour son compte grâce à nos talents de négociateurs (les prix furent fixés de façon plus ou moins…arbitraire) et aux quantités prévues. Cette scène ne manqua pas de piquant et nous décelâmes des esprits commerciaux très précoces usant parfois même de l’éloquence des marchands de tapis. Ils ont de l’avenir ces jeunes !
Ensuite nous confions aux sizaines le soin de préparer les animations de la veillée pendant que nous préparons le repas des fauves. Arrive le dîner, accueilli par un concert de percutions sur gamelles en ré mineur fort apprécié des chefs qui se demandent si finalement la vie vaut la peine d’être vécue. Vint ensuite le temps des gamelles, temps où les toilettes ne désemplirent pas. Malgré tout, la bonne volonté de certains louveteaux nous permis d’accélérer la chose. « Un autre assaut se préparait alors. Chef ! Chef ! S’il te plaît, tu peux signer mes épreuves de progression ?!». C’est un temps richissime que celui-ci. Voir un gamin réciter les quelques lignes qu’il a apprises sur le Baussant ou le Drapeau Français. L’entendre ensuite réciter une prière, une maxime et l’écouter dire comment il aime Jésus ou Marie, avec ses mots, son cœur, c’est vraiment riche : un peu de douceur dans ce week end version sport.
Arrive la veillée, ses jeux et ses sketchs. L’imagination des louveteaux est… surprenante. Cependant, si le lien avec le thème (rire et sourire) nous a paru quelque peu aléatoire dans les animations, il a été bel et bien présent sur les visages. Après tout, n’est-ce pas le principal que cela ? Les jeux et autres sketchs terminés, les chants poussés et les esprits calmés, nous pouvons tourner nos cœurs vers le ciel afin de rendre grâce pour cette magnifique journée et de livrer le silence de la nuit à la bienveillante protection de nos anges gardiens (les chefs sont trop fatigués pour s’en charger…)
Le coucher avait été tardif. Nous avons donc prévu un lever en douceur à huit heures. Mais notre chère meute en décida autrement : voici les chefs réveillés en sursaut à 7h15 par une bandes de bandarlogs enragés ayant une considération pour la hiérarchie très approximative. Furieux d’avoir été dérangés si tôt, nous décidons d’un dérouillage intense pour calmer les ardeurs. La décision fut acceptée par la meute dans la joie. Ils ont couru, mais point ne furent calmés.
Le petit-déjeuner, la messe et le déjeuner s’enchaînèrent assez vite.
Au fait, l’anneau, où est-t-il ? On s’est tous tellement tapé dessus qu’on l’a oublié celui-là !! Il faut bien finir l’histoire, alors le précieux sera jeté dans le vide par nos soins, et les gâteaux nous permettrons de vivre à nouveau l’unité. Et même si c’était une fin très moyenne, les loups s’en fichaient royalement. Il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas. Le goûter en fait partie. Départ vers le château fort. L’anneau a été remporté par les forces de l’ombre mais le combat final est à venir. Ils lutteront. La meute va maintenant s’entredéchirer pour l’anneau à travers des combats de joutes et le jeu s’achèvera avec une bataille sans Mercie sur les ruines du château Gaillard. Les foulards voleront, s’arracheront, les chefs prendront part au combat, il y aura des morts, des blessés, mais tous ensemble iront prendre le goûter pour fêter rien du tout si ce n’est qu’on est les stars d’un fan club de touristes improvisés.